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Lexique du graffiti

bombe de peinture

A

Aérograttage : Il s’agit tout simplement de gratter la peinture (parfois avec des objets divers) une fois appliquée avec la bombe aérosol.

Aérosol : Bombe de peinture en spray. Système sous pression servant à assurer la dispersion d’un liquide

All city : Cette expression signifie que le graffeur a « posé » ses œuvres dans l’ensemble de la ville et/ou des quartiers.

Anamorphose : Apparu vers 1550, c’est une technique qui permet de voir le graff ou l’objet peint d’un seul point de vue. Il est associé à la 3D et permet d’avoir une sensation de « sortie de mur » quand on regarde la peinture.

B

Back to Back : Quand une paroi est couverte avec des pièces peintes à la suite.

Battle : Compétition entre plusieurs graffeurs ou crews.

Billboard hijacking : Détournement de la destination d’un panneau d’affichage urbain.
Exemple : « Visual kidnapping » du street artist français Zevs

Biter : Copier le style d’un autre artiste.

Blaze : Nom que l’artiste se donne, il est très souvent choisit pour l’harmonie des lettres entre elles.

Block Letters : Graff au lettrage compact.

Body Graff : Graffiti réalisé à même la peau.

Bombe/ bombonnes/ cans : Nom donné aux sprays aérosol utilisées pour le graffiti.

Bombing : Graffer des lettres avec une bombe/ un aérosol.

C

Caps : C’est l’embout du spray.

Cellograff : Fabriquation de cloisons et de volumes éphémères, qui servent de support pour des interventions plastiques. C’est à Astro & Kanos que l’on doit ce concept novateur.

Craie au sol : L’art de dessiner à la craie.

Crew : C’est une communauté, un groupe de graffeurs qui se réunit pour peindre ensemble.

Collages : Les collages des images imprimées sur du papier et collés sur les murs. Résistant difficilement aux intempéries, ils disparaissent très vite.

D

Dripping: Effet de coulures de peinture.

E

Effet : Élément décoratif qui a pour but d’embellir les lettres.

F

Fade : C’est la zone où on va passer deux ou trois couches de peintures fines pour créer un dégradé. Entre le jaune et le vert par exemple, on va superposé les couleurs dans une fine zone pour créé l’effet de transition de couleur. C’est plus beau que de faire une ligne de « démarcation » des couleurs. Une fois de plus, cela nécessite de expérimentation.

Fat cap : Embout le plus gros utilisé pour les bock letters ou le remplissage par exemple. Il permet de faire de très larges tracés.

Festival Kosmppolite : Le tout premier festival international de graffiti et de street art (a l’époque le terme n’existait même pas).

Figuration libre : Une école du graffiti qui pour moi n’est pas à proprement parlé du graffiti. Elle représente la branche abstraite quasi « art contemporain » du graffiti. Les figures de proue du milieu sont : Hervé Di Rosa, Robert Combas, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring…

Fillin : Le terme qui signifie « remplir » le graffiti.

Fine Caps : Petite caps utilisé pour les contours ou les détails du graffiti ;

Fioriture : Désigne les tout petits détails parfois superficiels qui embellissent le graffiti.

Flop : Un graffiti tracé juste avec les contours et le plus souvent avec des formes simples et arrondies. Le flop est utilisé quand on manque de temps pour faire son graff. Il est caractéristique de la branche vandale du graff. Tout bon graffeur à déjà pratiquer le Flop.

Fond : La partie qui met en valeur le lettrage et donc créer une dynamique voire même une ambiance globale. Elle est souvent réalisé en dernier par les graffeurs lors de la réalisation de fresque.

Freestyle : Impro total du tracé de son graffiti. Aucune recherche n’est faite avant, la spontanéité définit le freestyle. Il est source de bien des déclics donc à ne pas sous-estimé.

Fresque : Grande et large composition de plusieurs graffitis qui recouvre l’ensemble d’un mur. Le plus souvent un thème ou une histoire est raconté. Les graffs, les personnages et les textes sont mêlées dans une ambiance souvent définie par une gamme de couleur. La guerre, la violence, les jeux, vidéos, les mangas, les films, la vie quotidienne sont des thèmes récurrents.

Futura 2000 et Lee : Des pionniers du mouvement français ayant voyagé aux States.

G

Graffiti : C’est un mot Italien. Dérivé du latin « grafium », qui signifie « éraflure ».
Le graffiti est une inscription, représentant généralement un personnage et/ou un lettrage, en plein milieu de l’espace urbain. Le graffiti est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artisitique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti » une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisé sur un autre support.

Graff 3D : Lettrage travaillé pour donner de la profondeur au lettrage.

Graffeur : Celui qui pratique le graffiti (Writer en anglais).

H

Hall of fame : The place to be ! C’est le spot qui réunit les plus grands graffeurs regroupant régulièrement des œuvres d’artistes plus renommés. Stalingrad à Paris dans les années 80 était un bon spot qui a réuni les plus grands (Mode 2, Bando, Saho, Skki, Shoe, Nasty, Dark, etc…)

Highlight : La lumière intérieure du contour du lettrage.

J

Jam : Événement légal organisé pour rassembler des graffeurs.

L

Lay-up : C’est l’endroit où les trains sont généralement garés – terminus de ligne où les graffeurs peignent en quelques minutes

Lettrages : Il s’agit de lettres stylisées de grande taille, très colorées et dont la calligraphie est parfois si poussée qu’il est difficile d’en décrypter le sens. On peut en distinguer deux types : ceux accompagnés d’un personnage et ceux constitués uniquement de lettres.

Light : Effet de lumière appliqué sur un graff.

M

Marker : Feutre a embout large utilisé principalement pour le tag, il existe une multitude.

Mosaïques : La mosaïque est inspirée du pixel-art.

O

Old School : Un graff est dit old school quand son apparence ressemble aux graffs des années 80.

P

poser : Action de graffer, faire un tag.

Panel : Dans la catégorie du graff sur train ou métro, le Panel désigne la partie qui se situe entre le bas du wagon et la partie basse des fenêtres. Elle désigne aussi moins souvent la zone entre deux portes de métro.

Perso : Un personnage joint au dessin. Au départ, il y avait beaucoup de B-boy (bad boy, : jeune homme de la culture hip-hop) On a ensuite vu apparaître des personnifications de la bombe de peinture (lien à mettre) puis toute sorte de personnage issu de la culture populaire (BD ? Manga, comics, jeu vidéo, Télévision, etc..) Placé sur le côté ou à la place d’une lettre, faire un perso (ou character en anglais) est tout un art !

Phase : Désigne les fioritures, les petits ajouts qui dynamise l’oeuvre. Il peut s’agir de bulles, de flammes, de tracés simples internes aux lettres, etc…

Pièce : Mot désignant un graffiti qui a été réalisé avec au minimum trois couleurs différentes et une outline. Le flop et le bubble n’est pas considéré comme une pièce.

Punition : Taguer un endroit de manière répétitive.

Pochoirs : Le pochoir est un support réutilisable : une plaque de carton, de métal, de plastique découpée que l’on fixe sur la surface à peindre et dont on remplit de peinture les zones vides.

R

Reverse Graffiti/ ou clean tag : le reverse graffiti est une technique de création « propre » du graffiti, puisqu’il enlève la saleté des tunnels, murs, etc. On n’utilise ni peinture, ni encre.

S

Session : Faire une session signifie peindre en compagnie d’autres artistes

Spot : Lieux où sont réalisé des graffs ou tags.

Stickers : Étiquettes autocollantes de petite taille, généralement fixés sur les mobiliers urbains.

Street art : Catégorie regroupant tous les éléments artistiques créés dans la rue de manière officielle .

T

Tag : Le tag est un pseudonyme calligraphié. En anglais, cela signifie « étiquette ». A la base, les tags étaient utilisés par les gangs de New York pour marquer leurs territoires.

Throw up : Lettrage simple facile et arrondie.

Toyer : Fait de recouvrir un tag. Action synonyme de provocation. Le mot « Toy » désigne aussi les graffeurs dits mauvais ou débutants, mais c’est plus souvent pour la qualité du travail que ce terme est utilisé.

Trois dimensions (3D) : Il s’agit d’un effet de style très utilisé par les graffeurs pour donner de la profondeur à leur œuvre. En réalité la 3D n’est utilisé que par des graffeurs comme Odeith car les autres parlent de 3D alors qu’il n’y a que deux dimensions. L’impression de sortir du mur. La vraie 3D donne l’impression que l’objet est en dehors du mur. L’utilisation d’ombres et d’effets de relief permettent cette mise en perspective.

V

Vandal : Graffiti illégal, lettrage peint rapidement dans un endroit non autorisé.

W

White cube : Galerie ou musée comme espaces d’exposition.

Whole-Car : Graff réalisé sur la totalité d’un wagon.

Whole-Trains : La totalité du train est recouvert de graffs.

Writers : Désigne les praticiens de l’art graffiti.

Y

Yarn bombing : Aussi appelé urban knitting, c’est faire du graffiti avec des pièces tricotées.

© La Photo Graff

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